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Le Tour du Monde de Thomas
20 janvier 2007

(Singapour) Kms parcourus : 400 ; Argent depense : 1.5 Eur

Je decide de quitter Singapour pour la Malaisie ce matin. Je rejoins la frontiere en bus, c'est le plus simple pour sortir de cette ville-etat. Passage en Malaisie sans soucis, je reprends le stop a ce niveau mais ma premiere experience n'est pas concluante : je fais 200m avec la voiture, qui s'est soudainement transformee en taxi, pret a m'emmener n'importe ou contre remuneration. Cela va mieux ensuite avec un jeune couple de chinois malais, qui me depose a l'entree de l'autoroute. J'enchaine avec Mohamed, operateur (general worker ?) pour une entreprise de packaging. Il m'emmene jusqu'a Muar, sur la cote ouest ou il m'offre le dejeuner. C'est actuellement la saison des pluies, qui semble en retard cette annee, et nous passons de nombreux villages completement inondes. Je ne vois pas veritablement de secours, le systeme D est de rigueur, les villageois epargnes aux alentours viennent preter main forte. Rencontre geniale ensuite avec Yossof, qui a fait demi-tour pour venir me prendre. Apres cinq minutes de conversation, il m'explique qu'il va au nord de Kuala Lumpur, a 4h de voitures d'ici (6 en fait) pour recuperer des ramures de cerfs et me propose de l'accompagner. Ce n'est absolument pas ce que j'avais prevu mais la simple idee de faire plus de 400km pour aller chercher deux bouts de bois me plait. C'est surtout l'occasion de sortir des sentiers battus et d'aller voir la Malaisie centrale, j'accepte donc avec enthousiasme sa proposition. Nous roulons sous des trombes d'eau, apercevons dans le brouillard les tours Petronas au passage de Kuala Lumpur (KL disent les malais) puis nous nous enfoncons dans le coeur de la peninsule malaise. Le paysage alterne entre plantations de palmiers (pour l'huile) et d'heveas (pour le caoutchouc). Ce sont ces dernieres plantations qui ont entraine le declin de villes comme Manaus et Belem au Bresil, au debut du XXeme siecle. Arrivee de nuit dans un petit village ou nous retrouvons un ami de Yossof. Nuit dans un hotel miteux, sans ventilation, c'est un peu dur. 

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